Sophie
Gaborit, jeune femme au regard limpide, n’était pas
destinée à la sculpture, du moins le croyait elle.
Ce qui est maintenant vocation, s’est imposée à
elle en 1995, après 3 ans d’une carrière de
vétérinaire.
Depuis, elle travaille la terre avec le même élan qui
l’anime dans la vie et qu’elle transmet à celles
et ceux qui la côtoient.
Elle puise l’essentiel de son inspiration dans la vie en s’efforçant
de ne jamais oublier cette conscience supérieure qui la guide
et lui permet de comprendre et vivre le réel
Tantôt figuratives, tantôt abstraites, parfois à
mi-chemin, ses sculptures expriment une dualité permanente,
celle de l’ombre et de la lumière, celle des angles
et des courbes, celle du passé, du présent et du futur,
car, pour cette jeune femme, rien n’est figé, rien
n’est définitif, et les sujets de ses travaux, tout
comme elle, s’inscrivent pleinement dans cette impermanence.
Ses sculptures, dans leur jeu d’inclusion et d’exclusion
subtiles, même les plus anguleuses, nous offrent toujours
un point d’une ronde douceur pour calmer le regard, approcher
la main et apaiser .
Elle sait nous interpeller par l’authenticité de ses
œuvres, baignées d’une recherche impérieuse
et personnelle de l’esprit.
Son imaginaire, voyageur infatigable de ce qui lui est intime, se
nourrit aussi de l’autre pour exprimer mouvements, grâce
et émotions dont sont habitées ses œuvres.
Aujourd’hui, avec le même bonheur, elle travaille aussi
d’autres matériaux que sont le bronze, la mousse polyuréthane
et la résine .
Galerie « La Cour des Arts », Arles
Septembre 2003
Au fil des ans le travail s’allège, tout comme la matière
travaillée.
La création est un cheminement parsemé d’étapes
; Sophie Gaborit nous propose aussi à voir Les collages d’Anna
: une autre part d’elle même .
Participation à l'événement artistique à Touget
(dans le Gers) lors du we du patrimoine 14 et 15 Septembre 2013.
Exposition d'artistes suivie d'une vente aux enchères.
Présente sur place avec quelques bronzes et quelques sculptures.
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